Bretonne basée à Bruxelles, depuis une dizaine d’années je dessine à la main des cartes qui racontent des lieux, des histoires et des rencontres.

 

Un parcours qui a commencé un peu par hasard, à Istanbul, en 2014, par un premier dessin cartographié pour essayer de dire plein de choses en peu de place. Mais c’est dans un carnet de voyage en Amérique Latine, en 2017, que Les Cartes Narratives sont vraiment nées, par le trait, pour raconter les lieux, les rencontres, les histoires vécues… pour garder en mémoire. ​

A moins que ça n’ait commencé à l’école d’architecture, puis en master d’urbanisme, lorsque mon regard sur l’espace public et les pratiques sociales a pris un tour professionnel et que j’ai découvert la cartographie subjective. 

Ou bien, peut-être que ça vient de plus loin, alors qu’enfant je gribouillais dessins et textes dans des piles de carnets pour créer une bulle d'évasion.

 

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Maintenant, cette pratique a trouvé ses propres marques. Avec Les Cartes Narratives, je retranscris des récits d’usagers d’un territoire, pour des collectivités, des bureaux d’études, des écoles, des associations, des particuliers… Le défi, c’est à chaque fois de mobiliser toute une panoplie de compétences acquises (observation, analyse de données, animation du dialogue entre acteurs, dessin, cartographie) dans un processus fluide et naturel.  

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J’aime dans ce médium que les projets sortent enrichis par un apport sensible, poétique et décalé sur les lieux. La vue aérienne, la main levée, la pointe fine, le noir et blanc l’attention aux détails - de la vie et du dessin - prennent souvent le contre-pied des habitudes, sans défiance, mais pour améliorer les projets, sans doute en les rendant plus conscients.